La pierre volcanique domine dans les constructions vellaves
Le basalte, issu du magma refroidi rapidement au contact de l’air, est utilisé en moellons, en pierres hourdées au mortier ou dans les constructions de pierre sèche. Le basalte bulleux ou alvéolé résiste au gel. Il est donc employé en soubassement, en pavement, calade et en encadrement de fenêtre. Les brèches vertes ou rouges, selon leur teneur en oxyde de fer, caractérisent les « villages noirs » du Velay. Elles servent comme moellons et pierres de taille, mais, gélives, leur exploitation a peu à peu été délaissée.
Certaines constructions présentent des éléments plus clairs, réalisés en arkose. Le grain très fin et régulier de l’arkose fine extraite des carrières de Blavozy se prête remarquablement à la sculpture. Beige jaune, veinée d’orange, elle est employée depuis l’Antiquité dans l’ornementation (encadrement, manteau de cheminée). L’arkose dure ou grise, plus résistante à l’abrasion, est posée en seuil, en dallage ou en linteau.
Le granite est la pierre à bâtir des plateaux de La Chaise-Dieu et de Craponne-sur-Arzon. Formé de cristaux de quartz, de feldspath et de mica, c’est une pierre très dure qui résiste au gel et à l’abrasion.
La tuile couvre la majeure partie des bâtiments. Les gisements d’argile des bords de la Loire et du Dolaizon dans le bassin du Puy ont fourni la matière première aux tuileries installées à proximité.
La lauze de phonolithe, adaptée aux climats rigoureux, couvre le bâti rural à l’est du territoire.
Une diversité de matériaux de construction : basalte et brèche volcanique à Loudes, arkose à Blavozy et granite pour le chevet de l’église d’Allègre