André Jacquemin (1904-1992) a dessiné et gravé de nombreux animaux
L’artiste, originaire de Vesoul, conservateur de musée à Épinal, habitué des salons parisiens, passe de très nombreux étés dans sa maison de Cheyrac, sur la commune de Polignac. Le musée conserve de lui plus de 200 œuvres, principalement des estampes.
Peintre et surtout graveur, André Jacquemin propose, outre des paysages et des portraits, ses domaines de prédilection, un bestiaire très étendu, de l’animal de ferme au gibier, de l’insecte au poisson, du comice agricole au zoo. À de nombreuses reprises, il grave des animaux morts. Loin de toute cruauté, ceux-ci semblent comme endormis même si le corps est un peu raide, la tête renversée vers l’arrière, l’aile magnifique déployée. La mort y est mélancolique et douce et sert l’étude du trait juste.