Les pères fondateurs du musée

En 1820, un musée prend naissance dans la tête de quatre hommes

Ils sont quatre, en 1820, réunis autour d’Armand de Bastard d’Estang, préfet de la Haute-Loire. Historien, artiste, géographe, géologue, ils ont pour ambition de fonder un musée encyclopédique, un lieu qui rassemblera tous les savoirs : historique, artistique, ethnographique et scientifique. De cette impulsion décisive et précoce dans l’histoire des musées français, est né le musée du Puy qui s’installe en 1820 en ville haute. Grâce au legs de Charles Crozatier, il prend en 1868, le nom de son bienfaiteur. Cette institution, deux fois centenaire, est toujours un acteur primordial de la vie culturelle du département.

Première pensée du musée, François Gabriel de Becdelièvre, 1820, collection particulière

De gauche à droite :

  • François Gabriel de Becdelièvre (1778-1855), peintre et premier directeur du musée
  • Jacques-Matthieu Bertrand de Doue (1776-1862), géologue
  • Armand de Bastard d’Estang (1786-1858), préfet de la Haute-Loire
  • Alexandre Ruelle, ( ? – ?), érudit, futur correspondant de la Société académique des Hautes-Alpes
  • Jacques Mangon de Lalande (1770-1847), historien

Comme l’indique le texte sous le dessin, la naissance du musée, et son fonctionnement au 19e siècle, sont étroitement liés à la Société d’agriculture, science, arts et commerce du Puy, fondée en 1826. Cette société composée d’érudits, mais aussi de personnalités pragmatiques soucieuses du progrès de leurs concitoyens est devenue la Société académique.

Transcription du texte : « Et quand ce musée sera formé nous établirons la société d’agriculture pour y tenir ses séances, pour le conserver, et augmenter ses collections. Ces deux établissements se porteront un mutuel secours et leur importance sentie par tout le département encouragera ensuite donc les arts, l’industrie et l’agriculture. »

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