Moulages des têtes des guillotinés de l’auberge rouge de Peyrebeille

Le 2 octobre 1833, la guillotine est dressée dans le hameau de Peyrebeille sur la commune de Lanarce en Ardèche

Pierre Martin, sa femme Marie Breysse et leur domestique Jean Rochette, reconnus coupables de l’assassinat de Jean-Antoine Anjolras, vont être exécutés. Leur arrestation a suscité de multiples témoignages accusant les aubergistes de meurtres de voyageurs isolés pendant plus de 20 ans. Ce fait divers restera ancré dans la mémoire collective sous le nom de l’Auberge rouge.
Après leur exécution, les suppliciés sont enterrés dans le cimetière de Lanarce. La nuit même, un certain Arnoux, déterre les têtes et les emmène au Puy pour en réaliser des moulages. En effet le 19e siècle s’est entiché de phrénologie, une pseudo-science médicale dont l’objet était l’étude des fonctions physiologiques et surtout psychologiques par l’examen des protubérances et des creux du cerveau et conséquemment du crâne. On pensait pouvoir prédire par l’examen du crâne les aptitudes et qualités de chacun, et également définir des typologies de criminels.

 

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